ACCUEIL

Grand prix de l'Académie française - Fémina - Médicis - Goncourt - Renaudot - Décembre - Interallié

Médicis essai

C’est en mélangeant le dessin et le texte, en les imbriquant de façon à les rendre indissociables, que Frédéric Pajak s’est fait connaître, tout d’abord avec « L’Immense solitude », en 1999.

Dans sa série de trois essais, « Manifeste incertain », l’écrivain et dessinateur poursuit ce « mélange de mots et d’images ». Il y raconte l’histoire de Walter Benjamin, né en 1892 à Berlin, philosophe et figure intellectuelle, mort en 1940 en Espagne alors qu’il fuit le nazisme. Mais Frédérik Pajak se détache de l’objectivité historique pour mieux se concentrer sur l’humanité de son héros, sur ses doutes, sa solitude et les appuyer à l’aide de ses dessins bruts, en noir et blanc.   

« C’est peu dire que Pajak est intranquille, dit de lui Pierre Assouline, dans La République des Livres. Pour notre plus grand bonheur, dirait-on, car son inquiétude est le terreau de ses albums. Il y a là toute l’ironie d’un désenchanté. (…) Une vision artistique d’une ténacité et d’une singularité sans égales ni équivalent dans ce qui se publie de nos jours. »